Retraites: «Le loup est dans la bergerie»

GENNERAT-PHOTO-EDITOEditorial E & S N°62

Après l'épisode de la COVID-19, c'est de nouveau la guerre. Une vraie cette fois-ci. Un conflit qui apeure le peuple et le divise. Cette stratégie de la peur permet, entre autres l'acceptation de décisions antisociales.

L'économie de guerre a bon dos !
Selon le Président du Conseil d'Orientation des Retraites (COR), le débat sur la réforme des retraites n'est plus d'actualité. Dans la revue spécialisée Telos, il remet effectivement en cause le principe des débats hebdomadaires prévus entre les organisations syndicales et le patronat.


Le prétexte ? L'augmentation des dépenses militaires. Le Medef s'en réjouit alors que les discussions sur cette réforme sont en cours. Cela va conduire à un ralentissement des travaux et à l'accélération forcée des négociations.

Ne cherchez plus qui est le loup...
Ces manœuvres sont doublement scandaleuses : d'abord en remettant en cause la concertation, ensuite en plaidant pour une nouvelle réforme des retraites sous couvert d'effort de guerre.
Au lieu de sacrifier les besoins de la Nation au profit de la défense, il serait plus judicieux de prioriser le social, de réduire de façon drastique les cadeaux fiscaux offerts aux plus nantis et d'opérer une chasse réelle à la fraude fiscale.
Sacrifier les retraites pour financer l'économie de guerre, quelle riche idée ! Mieux encore, Monsieur Macron promeut le modèle danois qui a fixé l'âge légal de départ à la retraite à 70 ans. Ben voyons !

Notre association ENSEMBLE & SOLIDAIRES-UNRPA soutient les initiatives de paix depuis le début des guerres en Ukraine et à Gaza et du conflit israélo/iranien.
Nous ne voulons pas voir l'argent des Français-es dilapidé dans des guerres qui ne les concernent pas et qui nous précipitent, de fait, dans un périlleux rôle de cobelligérant.

le 18 juin 2025,

Michel GENNERAT, membre du Bureau National