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Un contrat collectif très avantageux pour les adhérents UNRPA |
Pour nos retraites: tous Place VAUBAN le 20 Mars, de 12h à 14h!
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- Créé le jeudi 16 mars 2023 08:10
- Affichages : 5700
Les retraité·es au coeur de la bataille des retraites et pour leurs revendications
Les retraité·es ont montré leur opposition au projet de réforme des retraites en répondant en nombre aux appels de l'intersyndicale. Elles/ils ont pris une place importante dans les mobilisations au côté des salarié·es et des jeunes.
Les organisations signataires, membres du G9, l'ont répété : l'objectif de la réforme est de diminuer la dépense publique en réduisant les pensions de retraite actuelles et futures et de poursuivre la casse du modèle social français sur fond de déni de démocratie et de mensonges. Obliger les gens à rester encore plus longtemps au travail au prix du sacrifice de leurs meilleures années de retraite, constitue une violence sociale inouïe qu'il est légitime de rejeter.
Soulignons l'accord inédit de la majorité de la population, toutes générations confondues, pour refuser cette réforme et approuver les actions. Inédit aussi l'accord de toutes les forces syndicales de salarié·es et de la jeunesse.
Les retraité·es veulent vivre le temps de la retraite dans de bonnes conditions. Elles et ils l'exigent aussi pour les retraité·es futur·es. Pour cela elles et ils revendiquent :
- . L'augmentation des pensions, leur indexation sur le salaire moyen et le rattrapage des pertes subies.
- . La compensation de la hausse des prix face à l'inflation galopante.
- . Des moyens pour répondre aux besoins de santé tant pour l'hôpital que pour la médecine de ville et la lutte contre les déserts médicaux ;
- Un financement abondé de la Sécurité sociale par plus de cotisations grâce à l'augmentation salariale, l'égalité professionnelle entre femmes et hommes, la lutte contre le chômage et la fin des exonérations et des allégements injustifiés...
- . Le développement des services publics de qualité et de proximité avec des personnels en nombre.
En se battant pour leurs revendications, les retraité·es luttent pour créer les conditions d'une retraite qui soit un temps d'épanouissement et de liberté pour toutes et tous.
Non, la retraite n'est pas l'antichambre de la mort. C'est une période de la vie amplement méritée qui doit se vivre, après les années de formation et celles de l'activité professionnelle, de la façon la plus harmonieuse possible.
Les retraité·es le diront de nouveau haut et fort place VAUBAN :
- Non au recul du départ en retraite à 64 ans et à la durée de cotisation à 43 ans.
- Oui aux revendications portées par les 9 organisations de retraité·es.
Rassemblement lundi 20 mars de 12 h à 14 h place VAUBAN à Paris
(métro St François-Xavier ou Ecole Militaire)
Dans ce cadre, nous invitons les équipes unitaires départementales à organiser des initiatives locales, notamment devant les Préfectures et/ou les permanences des parlementaires.
Montreuil, le 13 mars 2023
Marc Bastide (UCR-CGT, 263 rue de Paris, 93515 Montreuil cedex)
Paul Barbier (UCR-FO, 141 avenue du Maine, 75680 Paris cedex 14)
Laurence Naudin (UNAR-CFTC, 45 rue de la Procession, 75015 Paris)
Daniel Delabarre (UNIR CFE-CGC, 59 rue du Rocher, 75008 Paris)
Marylène Cahouet (FSU, 104 rue Romain Rolland, 93260 Les Lilas)
Gérard Gourguechon (UNIRS-Solidaires, 31 rue de la Grange aux Belles, 75010 Paris)
Jacques Brillet (FGR-FP, 20 rue Vignon, 75009 Paris)
Roger Perret (ENSEMBLE & SOLIDAIRES - UNRPA, 47 bis rue Kléber, 93400 St Ouen)
Bernard Serra (LSR, 263 rue de Paris, 93515 Montreuil)
Retraites et pensions disparaissent,
une « allocation sociale » arrive !
Les dernières décisions du gouvernement concernant les pensions de retraite aboutissent à un recul social de plus de 70 ans. Dans le PLFSS 2019, la pension de retraite doit rester un droit, acquis par le versement des cotisations, et non devenir une simple « allocation sociale ».
Aujourd’hui ce gouvernement supprime la revalorisation annuelle des pensions. L’évolution des pensions, devenues allocations sociales, est désormais le fait du prince, des possibilités budgétaires, avec l’objectif de les faire baisser drastiquement.
Le Président Macron, élu en promettant que le « pouvoir d’achat des retraité-e-s serait préservé », nous considère comme des « nantis », diminue le pouvoir d’achat, voire les pensions et veut mettre fin à l’acquis des retraites.
Il applique maintenant aux personnes retraitées ce qu’il veut faire avec sa réforme de retraite à points en 2019. Tout le monde est concerné, actifs, futurs retraités, actuels retraités !
Il veut encore baisser
le pouvoir d’achat !
Il veut revaloriser les pensions, comme les prestations sociales, de seulement 0,3 % en 2019 et 2020, alors que les prix ont augmenté de 2,3 % ces 12 derniers mois.
Des prestations sociales, comme l’APL, ne suivront plus l’inflation et contribueront à la baisse du pouvoir d’achat.
Ce n’est pas acceptable !
En 3 ans, un mois de pension a été pris dans la poche du retraité
Exemple concret d’un ou une retraitée qui percevait en décembre 2017 la pension moyenne de 1 376 € bruts.
Sans compter les pertes du passé (gel des pensions, taxes CASA et CRDS), à partir du 1er janvier 2018, la perte est de : 1,7 % avec la CSG + 1,7 % selon l’estimation de la hausse des prix pour 2018. = 561 € de perte de pouvoir d’achat pour l’année 2018.
Si le gouvernement limite à 0,3 % la revalorisation des pensions, pour une inflation estimée à 1,7 %, ce sera une perte de 511 € par an en 2019 et autant en 2020.
Cela représente plus de 1 500 € sur trois ans ! Tout le monde perd plus d’un mois de pension. |
Frapper les retraitées et retraités :
un choix politique
Les millions d’euros pris dans nos poches ne sont pas perdus pour tout le monde :
· suppression de l’ISF,
· baisse de l’impôt sur les sociétés (jusqu’à 25 % en 2022),
· baisse de 1,8 point de la cotisation famille,
· baisse annoncée des cotisations patronales maladie de 6 points en 2019,
· suppression de « l’exit taxe » (6 milliards d’euros),
· etc.
Manifestons massivement le 18 octobre |
En manifestant le 18 octobre, exigeons :
o La suppression de la hausse de la CSG qui pénalise les retraités et retraitées de 4,5 milliards d’euros et fait baisser le taux de remplacement de 2,5 % en net pour les retraité-e-s depuis cette hausse. Nous demandons l’inscription de la suppression de cette hausse dans le PLFSS 2019.
o La revalorisation de toutes les pensions, par la fin du gel des pensions, le rattrapage des pertes subies, le refus du 0,3 % 2019-2020.
o L’indexation des pensions sur les salaires et un minimum de pension au SMIC pour une carrière complète.
o Le maintien des pensions de réversion, sans conditions de ressources.
La prise en charge de la perte d'autonomie à 100% par la sécu et l’ouverture d'un droit universel dans le cadre du service