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Les membres du bureau national, réunis le 15 mars 2022, constatent que :
la revalorisation des pensions n'est plus indexée ni sur l'indice des prix, ni sur l'évolution du salaire moyen.
Le 1,1 % « généreusement accordé » au 1er janvier 2022 est largement inférieur à l'augmentation des prix de 2.8 % en 2021 et à l'évolution prévisible pour 2022
- pendant la crise sanitaire 150 milliards d'euros ont été versés en 2020 aux entreprises sans aucune contrepartie ; les bénéfices du CAC 40 atteignent 136 milliards d'euros en 2021. Près de 50 milliards de dividendes ont été redistribués aux actionnaires
- dans le même temps la destruction des services publics s'est poursuivie, dont la suppression de milliers de lits dans les hôpitaux
La criminelle offensive russe en Ukraine – que nous avons dénoncée – a monopolisé l'espace médiatique au point de passer sous silence, à quelques semaines de l'élection présidentielle, les préoccupations du quotidien des Français et des Françaises, particulièrement des retraité·e·s.
Pourtant, les questions qui les intéressent sont celles du pouvoir d'achat, des pensions, des services publics de proximité dont les hôpitaux publics, et de la prise en charge de la perte d'autonomie.
Communiqué du Bureau National
C'est à Clara Zetkin, militante féministe, qui dès 1893 incitait les ouvrières à se syndiquer afin de voir « se réaliser le principe : à travail égal, salaire égal, sans distinction de sexe », que l'on doit, en 1910, l'invention du 8 mars, date retenue en 1921 comme journée internationale des femmes.Officialisée par l'ONU en 1977, cette journée ne le sera en France qu'en 1982 ; mais notre pays fait encore partie des très mauvais élèves mondiaux en la matière
Lire la suite : #8mars - Journée internationale des droits des femmes
Communiqué du Bureau National
Le scandale d'Orpéa a révélé ces dernières semaines les conséquences humaines induites par les choix politiques qui ont ouvert, à la marchandisation, le secteur des maisons de retraite et de la perte d'autonomie (Orpéa, Korian...) , dans le but inavoué de limiter les dépenses de l'Etat et de la Sécurité Sociale.
Aujourd'hui la revalorisation des pensions n'est plus, depuis plusieurs années, indexée sur l'indice des prix, encore moins depuis 1983, sur l'évolution du salaire moyen. Elle relève du fait du Prince, du bon vouloir de nos gouvernants.
En témoigne le 1,1 % « généreusement accordé » au 1er janvier 2022 alors que l'augmentation des prix en 2021 a été de 2,8 % et l'inflation annoncée pour 2022 serait de 2.6 % ; ce qui se traduira par une nouvelle baisse du pouvoir d'achat, aggravée par la hausse vertigineuse des prix (alimentation, électricité, gaz, carburants, etc.) plongeant nombre de retraité-e-s dans la misère.
Aujourd'hui la revalorisation des pensions n'est plus, depuis plusieurs années, indexée sur l'indice des prix, encore moins depuis 1983, sur l'évolution du salaire moyen. Elle relève du fait du Prince, du bon vouloir de nos gouvernants.
En témoigne le 1,1 % « généreusement accordé » au 1er janvier 2022 alors que l'augmentation des prix en 2021 a été de 2,8 % et l'inflation annoncée pour 2022 serait de 2.6 % ; ce qui se traduira par une nouvelle baisse du pouvoir d'achat, aggravée par la hausse vertigineuse des prix (alimentation, électricité, gaz, carburants, etc.) plongeant nombre de retraité-e-s dans la misère.
Une fois de plus les millions de détenteurs des Livrets A et livrets « LDDS » (livret de développement durable et solidaire), vont subir une perte importante du pouvoir d'achat de ces livrets par rapport à l'inflation.
Rien de surprenant puisque Bruno Le Maire, ministre de l'Economie et des Finances, déclarait déjà, le 19 avril 2018, que « le taux du Livret A n'aura plus vocation à couvrir celui de l'inflation ».
Lire la suite : LIVRETS A ET LDDS: STOP A LA PERTE DE POUVOIR D’ACHAT !
Le 2 décembre à Paris, les retraités ont manifesté par milliers pour l'amélioration de leur pouvoir d'achat, la présence de services publics et la défense de la Sécurité sociale. Pouvoir d'achat en recul depuis plus de vingt ans, aggravé en 2021 par la hausse vertigineuse des prix alimentaires, de l'électricité, du gaz, du carburant, etc. qui entraînera des privations de tous ordres. La prime de 100 € n'y changera rien et nombre de retraités plongeront dans la misère.
Le COVID 19 a mis à nu les carences de l'État pour combattre sérieusement l'épidémie et n'a pas empêché le gouvernement au service des plus riches de poursuivre sa politique destructrice des solidarités, des droits sociaux, de la Sécurité sociale, de la santé, des hôpitaux, des services publics, des libertés publiques et individuelles, du code du travail, etc.
La privatisation de Gaz de France (GDF) devenu depuis ENGIE qui devait bénéficier, selon les tenants de la libéralisation, aux consommateurs par une baisse des prix, s'est traduite, dans le concret, par des hausses tarifaires, dont celles du tarif réglementé.
Les dernières 5.3 % en août et 8.7 % sont particulièrement inquiétantes quant à la facture des prochains mois d'hiver et à l'accroissement de la précarité énergétique qui concernait déjà 3.5 millions de ménages selon le ministère de la transition écologique.